… de gueule : « CE QUINQUENNAT SERA ÉCOLOGIQUE OU NE SERA PAS »

En France, aujourd’hui, pour réclamer le droit de pouvoir continuer à polluer légalement l’environnement en employant des pesticides, on peut impunément incendier une façade de préfecture ou détruire un bâtiment de la DREAL, abattre des arbres pour bloquer des autoroutes, détruire des radars, menacer les agents d’un organisme d’Etat (l’OFB), dévaliser le contenu de camions étrangers, saccager des magasins ou enseignes de restauration,  – liste non exhaustive -.

Le tout sous l’oeil complaisant d’un ministre de l’Intérieur  qui n’est pas à une contradiction – un mensonge ? – près : « On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS », « S’ils respectent les règles de la République, il n’y a aucune raison de faire intervenir les policiers et les gendarmes. »

A l’inverse, en France, aujourd’hui, pour réclamer pacifiquement le droit de défendre notre environnement, vous aurez le droit aux gaz lacrymogènes, charges de CRS, et autres blocus mis en place pour affamer et assoiffé.

Demandez aux « écureuils », ces militants écologistes perchés dans les arbres pour empêcher la construction de l’autoroute controversée A 69, qui de surcroît se font taxer de terrorisme par un Président de Conseil Départemental aveuglé par l’aspect économique du projet.

Prélèvements de loups, chalutage dans les aires maritimes protégées, cadeaux aux chasseurs, méga-bassines, pesticides…

Non, définitivement, ce quinquennat n’est pas…