Après avoir invalidé le gigantesque projet minier du groupe indien Adani qui aurait eu des conséquences désastreuses sur la Grande Barrière de corail, le gouvernement australien a remis le dossier sur les rails, jeudi 15 octobre.
Le projet d’Adani est construit autour de l’exploitation d’une mine de charbon dans l’Etat du Queensland, qui deviendrait l’une des plus vastes au monde. Il sera accompagné de 189 kilomètres de chemin de fer, pour acheminer la matière première, et de l’extension d’un port de charbon à Abbot Point, à proximité de la Grande Barrière de corail, afin de l’exporter.
Le ministre de l’environnement, Greg Hunt, a assuré que « 36 des conditions les plus strictes de l’histoire australienne » avaient été fixées. La décision de la justice d’invalider le projet, en août, était liée à l’impact du projet sur deux espèces de reptiles. Le nouveau système de compensations prévoit qu’Adani s’engage à protéger des habitats que son projet minier menace.
De nombreuses ONG, dont Greenpeace, dénoncent une « catastrophe complète pour le climat et la Grande Barrière de corail », liée à l’intensification du trafic maritime et aux grandes quantités de gaz à effet de serre générées. En 2013, l’Unesco s’était inquiétée des menaces croissantes pesant sur la Grande Barrière, le plus grand site corallien du monde, d’une très grande richesse marine, inscrit depuis 1981 au Patrimoine de l’humanité.
Source : Le Monde