Le WWF et Picture présentent une collection capsule de vêtements éco-responsables

Le WWF et Picture présentent une collection capsule de vêtements<br />© Picture Organic ClothingParce que le respect de la Nature et la création de produits éco-responsables font partie de son ADN, la marque Picture Organic Clothing soutient le WWF France dans son engagement pour la protection de la planète.

Avec un réseau actif de 6 millions de membres dans plus de 100 pays, le WWF œuvre pour construire un avenir où les humains évolueront en harmonie avec la Nature.

Parmi les nombreux projets menés par l’association, Picture Organic Clothing est fière de soutenir le programme Arctique du WWF en fournissant les vêtements techniques des équipes de terrain qui luttent pour préserver l’habitat de trois espèces animales : le narval, la baleine boréale et l’ours polaire

Dans le cadre de ce partenariat de deux ans, Picture lance une collection capsule pour hommes et femmes, composée de vêtements et d’accessoires conçus à partir de matériaux recyclés ou de coton biologique.

Le slogan du WWF France résume parfaitement l’esprit de cette collaboration : « Ensemble, nous sommes la solution ».

Cette capsule sera disponible début septembre sur l’e-shop de la marque et dans le réseau de magasins Picture.

Etats Généraux de l’Alimentation : Aides à l’agriculture biologique, le gouvernement à l’heure des choix

Champs agricole<br />© Pixabay

Le gouvernement a affiché clairement lors du lancement des Etats Généraux de l’Alimentation (EGA) l’ambition d’engager la transition écologique de l’agriculture française. Alors que l’agriculture biologique, qui connaît un développement sans précédent (21 nouvelles fermes bio par mois et 20 % de progression de la consommation de produits bio en 2016), répond aux défis environnementaux, économiques et sociaux soulevés dans le cadre des EGA, les aides à la bio sont menacées. Premier renoncement du gouvernement en matière de transition des modèles agricoles ?

Lors du Conseil Supérieur d’Orientation et de coordination de l’économie agricole et alimentaire (CSO) qui se tiendra jeudi après-midi, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation va rendre un arbitrage sur le transfert d’une partie du budget du 1er pilier vers le 2nd pilier, à l’occasion de la révision à mi-parcours de la programmation de la Politique Agricole Commune (PAC) 2014- 2020. Il pourrait annoncer la fin du co-financement national pour l’aide au maintien en agriculture biologique.

La FNAB et les ONG signataires appellent de leurs vœux un choix stratégique majeur dans l’orientation des aides publiques : elles réclament un transfert maximal* du 1er pilier vers le 2nd pilier de la PAC afin de financer les ICHN (indemnités compensatrices des handicaps naturels), les MAEC (mesures agro-environnementales et climatiques) et les aides conversion et maintien bio. Les enveloppes allouées en début de programmation seront en effet largement insuffisantes pour honorer les engagements pris par l’Etat et financer les nouvelles demandes d’aides (conversion et maintien) sur la 2e partie de la programmation (2017 à 2020). Les budgets des régions et des agences de l’eau, déjà exsangues et promis à des coupes supplémentaires, ne doivent pas pallier un éventuel désengagement de l’Etat.

Pour relever le défi de la transition écologique de notre agriculture, il est indispensable de doter le 2nd pilier de la PAC d’un budget ambitieux. Dans le cadre de ce transfert, il faut flécher a minima 3 % du budget actuel du 1er pilier vers les aides à la bio.

Il s’agit ainsi de pouvoir accompagner le changement de système de tous les producteur(rice)s qui souhaitent passer à la bio (aides conversion). Il s’agit également de reconnaître et d’instaurer concrètement les paiements pour services environnementaux (aides maintien) défendus par le Président de la République dans son programme. La contribution des fermes bio à la protection des biens publics (eau, air, sol, biodiversité, santé…) dans l’intérêt général de tou(te)s les citoyen(ne)s doit être valorisée. L’agriculture biologique suscite des attentes fortes : de la part des consommateurs comme de nombreux agriculteurs qui pourront y trouver une solution d’avenir pour leur ferme. Ces attentes ne doivent pas être déçues.

Les actes doivent être à la hauteur des ambitions.

        
* La réglementation européenne octroie aux Etats membres la possibilité de transférer jusqu’à 15 % du budget du 1er pilier vers le 2nd pilier. L’Etat français a fait le choix en début de programmation d’un transfert à hauteur de 3 %. Un transfert supplémentaire est donc possible