Le prestigieux prix Goldman, considéré comme le prix Nobel de l’écologie, est remis lundi 21 avril à San Francisco (Etats-Unis) à sept militants de l’environnement, a appris France Inter auprès de la fondation Goldman.
Les lauréats sont Laurene Allen, assistante sociale du New Hampshire, qui milite aux États-Unis depuis près de dix ans contre la pollution aux PFAS ; Semia Gharbi, militante tunisienne contre l’exportation illégale de déchets italiens vers son pays ; Batmunkh Luvsandash, activiste de Mongolie qui lutte contre l’exploitation minière ; Besjana Guri et Olsi Nika, à l’origine de la création d’un parc national sur une rivière sauvage en Albanie ; Carlos Mallo Molina, militant contre un port aux îles Canaries ; et Mari Luz Canaquiri Murayari, militante péruvienne qui a obtenu une protection juridique pour le fleuve Maranon pour y empêcher des déversements de pétrole.
Plusieurs Français déjà récompensés
Ce prix a été créé en 1989 pour récompenser des militants pour « leurs efforts continus et significatifs pour protéger et améliorer l’environnement ». Il comporte plusieurs catégories, comme Climat et énergie, Justice environnementale, Accès à l’eau, Pollution et déchets ou encore Protection de la faune sauvage. Il est remis chaque année à l’occasion de la Journée de la Terre (le 22 avril).
Plusieurs Français ont déjà remporté ce prix, comme en 2018 la militante écologiste Claire Nouvian, fondatrice de l’ONG Bloom, pour avoir réussi à faire interdire le chalutage profond en Europe en 2016, ou encore Lucie Pinson en 2020, récompensée pour son action en faveur de la fin des financements dans le charbon.
Source : France Info
Si aucun des lauréats 2025 n’a été récompensé pour une action liée à la préservation de la faune sauvage, c’est l’occasion de (re)découvrir ici les lauréats des années précédentes