le WWF publie son étude biennale intitulée Planète Vivante, qui mesure l’état de la biodiversité dans le monde. Le constat en est alarmant : entre 1970 et 2018, les populations de vertébrés – poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles – ont chuté de 69% en moyenne. Ce chiffre s’accroît de rapport en rapport.
Gorilles des plaines, tortues luth, dugong, requins, coraux, rainettes… les icônes de la biodiversité aussi précieuses qu’indispensables à l’équilibre de nos écosystèmes diminuent à un rythme inquiétant. Cinq causes majeures sont à l’origine de ce déclin : changement d’usage des terres, surexploitation des ressources, pollution, espèces invasives et celle qui devient plus menaçante d’année en année, le réchauffement climatique.
Le rapport démontre que si nous ne parvenons pas à limiter le réchauffement à 1,5 °C, le changement climatique deviendra la principale cause de perte de biodiversité au cours des prochaines décennies. La hausse des températures entraîne déjà des phénomènes de mortalité massive, ainsi que des extinctions d’espèces.