La population des panthères de l’Amour a augmenté de 50% ces cinq dernières années. A l’opposé, le poisson-chat géant est menacé par un projet de barrage dans le Mékong. Voici les observations faites par le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans un rapport pour 2013. Et si la préservation de ces espèces passait par un changement de politique ?
Etats des lieux par Armand Farrachi, écrivain et militant écologiste.
L’extinction massive des espèces vivantes n’est plus un risque mais un processus en cours, dont la gravité ne semble pas plus mobiliser les citoyens qu’inquiéter les politiques.
Si les causes de cette disparition sont connues (destruction de l’habitat, surpêche, chasse et braconnage, réchauffement climatique, etc.), l’une des plus graves, la volonté politique, est systématiquement oubliée, car elle met en cause des intérêts puissants, bien relayés par les gouvernants, de droite ou de gauche.
Les solutions existent, mais de nombreux Etats ne tentent rien pour empêcher la disparition des espèces. Certains, dont la France, s’emploient à l’accélérer. Face à l‘âge de la retraite ou au pouvoir d’achat, l’avenir du léopard des neiges ou de la tortue-luth ne pèse pas lourd (…)
La suite de l’article sur le site du Nouvel Obs : cliquez ici