Décriée pour la menace qu’elle fait planer sur les troupeaux, la présence des loups a aussi des effets bénéfiques, en régulant par exemple les populations de cervidés. C’est ce que rappellent des scientifiques dans une étude invitant à prendre de la hauteur sur ce sujet.
Alors que la biodiversité est en péril sur notre planète, le retour des loups en Amérique du Nord et en Europe, notamment en France, pourrait avoir de quoi réjouir.
Pourtant, les médias et l’opinion publique se focalisent sur la mortalité engendrée dans les troupeaux : « Les effets négatifs de la présence des loups, comme le nombre de moutons tués, sont visibles et faciles à attester.
Des effets positifs existent, mais ils sont souvent indirects et donc difficiles à mettre en évidence », souligne Jean-Louis Martin, co-auteur avec Simon Chamaillé-Jammes et Donald M. Walle d’une synthèse inédite sur les enjeux posés par la cohabitation entre cerfs, loups et humains.
Cette synthèse s’appuie sur leurs propres travaux et sur les dernières études disponibles. Les chercheurs y alertent sur la nécessité de prendre du recul pour mieux apprécier toute l’étendue des enjeux que pose cette cohabitation.
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