Voilà un épisode représentatif du commerce illégal de batraciens au Pérou. Ces 1520 crapauds se trouvaient dans des sacs plastiques, dans la soute d’un autobus. Les animaux ont été retrouvés déshydratés mais vivants a déclaré le Serfor, le service national forestier et de la faune sauvage. « Les spécimens allaient être commercialisés dans la capitale du pays pour ensuite être intégrés à des décoctions médicinales et autres préparations aphrodisiaques » a expliqué à la presse le responsable régional du Serfor, Rafael Velásquez.
Le malheureux crapaud est réputé être le « viagra des Incas »
Ces 1.520 batraciens ont un certain prix, puisqu’ils atteignent une valeur marchande totale d’environ 3000 dollars. Pour quelle raison ? Pace que certains leur prêtent – sans preuve – des vertus curatives ou aphrodisiaques. Le crapaud y a même gagné le surnom de « viagra des Incas » ! Sa consommation serait censée combattre l’anémie, la toux, les infections des bronches, asthme, le stress, la nervosité…
Source : Sciences et Avenir