Il nous reste 3 ans à peine pour préserver l’hospitalité de notre monde et la diversité des espèces qui l’habitent. Un changement radical de notre rapport à la nature et aux autres êtres vivants s’impose – afin de concevoir, et de construire un monde véritablement partagé. Audrey Azoulay, Directrice-Générale de l’UNESCO
La biodiversité est le tissu vivant de notre planète. Elle est à la base du bien-être humain présent et futur, et son déclin rapide menace aussi bien la nature que les hommes. Selon le rapport d’évaluation de la biodiversité mondiale publié en 2019 par la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) de l’UNESCO, les principaux facteurs mondiaux de perte de biodiversité sont le changement climatique, les espèces envahissantes, la surexploitation des ressources naturelles, la pollution et l’urbanisation. Le rapport mondial a démontré la responsabilité des activités humaines dans la perte de biodiversité, qui s’élève à 75 % pour les écosystèmes terrestres. Cette évaluation a également indiqué que des solutions existent et qu’il n’est pas trop tard pour agir.
Pour stopper ou inverser ce déclin, il est essentiel de transformer les rôles, les actions et les relations des personnes avec la biodiversité. De nombreuses solutions existent : Les divers réseaux, programmes et partenaires de l’UNESCO ont observé des graines positives et inspirantes de changement dans le monde entier. L’UNESCO accompagne également les États membres et leurs populations dans leurs efforts pour enrayer la perte de biodiversité en comprenant, appréciant, sauvegardant et utilisant la biodiversité de manière durable.
Il est maintenant temps d’agir pour la biodiversité ! Les Nations unies ont proclamé le 22 mai Journée internationale de la diversité biologique afin de mieux faire comprendre et connaître les questions liées à la biodiversité.