Nous prêtons à nos cousins Québécois un amour immodéré pour la nature et la faune sauvage. S’ils sont friands effectivement d’activités « outdoor », leur amour pour la chasse est encore plus fort.
Le noyau des défenseurs des animaux est en effet infiniment plus petit que celui des chasseurs, omniprésents où que vous alliez dans la province :
dans les villages
sur la route
et même lors des salons consacrés à la nature (ici Montréal):
où la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq), société d’État du gouvernement du Québec qui assure la gestion et la conservation de vingt-quatre parcs nationaux et des treize réserves fauniques, communique avec des images de… chasseurs !
Réserves fauniques, qui soit dit en passant, sont décrits sur le site de la SEPAQ de la façon suivante « Le réseau des 13 réserves fauniques gérées par la Sépaq s’étale en de vastes contrées forestières et sauvages où les expériences vécues, reliées à la faune et au plein air, s’harmonisent à la nature dans des décors sublimes. Chaque réserve offre des activités et des services favorisant le maintien de nos traditions associées à la nature, notamment la chasse et la pêche. Vous pouvez aussi les découvrir à pied ou à bord d’une chaloupe, d’un canot ou d’un kayak, en raquettes ou à skis. »
Dès lors, pas étonnant que le gouvernement Québécois prenne des mesures de ce type, pour « le bien du cerf » et surtout pour le plaisir des chasseurs… :
Si nous éliminons notre faune pour sauvegarder les troupeaux (loup, ours), pour préserver les forêts (cerf), pour protéger les poules ? (le fameux renard nuisible), pour maintenir notre production de reblochon (bouquetin), le Québec invente les problèmes de cohabitation et de sécurité routière :-) pour contenter les viandards. Par dommages causés à la propriété, il faut comprendre « plantes du jardin dévorées par les cerfs affamés »
Chacun ses faux arguments pour brosser le chasseur dans le sens de son poil de sanglier…