Ils capturaient les oiseaux protégés dans la nature et les revendaient entre 20 et 100 euros pièce au marché aux puces de Marseille.
Un signalement anonyme à l’Office français de la biodiversité (OFB) les a trahis, la téléphonie a fait le reste. La localisation des portables de Mourane et Amine, prouvaient en effet leur présence régulière au marché aux puces, à Marseille, et dans des zones naturelles connues pour être le terrain de chasse de braconniers d’oiseaux protégés : les bords de la rivière de l’Arc, la friche de Grand Littoral à Marseille, les bords de l’Huveaune… Chez le premier, les policiers ont retrouvé six chardonnerets élégants dont il était soupçonné d’opérer un commerce illégal.
Ce qui lui a valu, il y a quelques jours, de récolter à la barre du tribunal correctionnel de Marseille 240 jours amende à 35 euros (soit un total de 8400 euros). Son complice Amine a été condamné à une peine de 4 mois de prison avec sursis assortie d’une amende de 3 000 euros….
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