Sous la chape de pollution, le soleil est encore plus écrasant. De ses jumelles, Patricia Heather-Hayes, dite « Trish », scrute une lionne assoupie sous un acacia du parc national de Nairobi, au Kenya. La sexagénaire dynamique connaît chaque fauve par son nom : « C’est Athi. Elle a trois petits. » Plus loin, elle suit la progression des girafes, des antilopes et des zèbres qui s’élancent à travers la savane, avec des gratte-ciel pour horizon. Mais ce que cette juriste, membre d’un cabinet d’avocats, voit également à chaque fois qu’elle arpente le parc, ce sont les sacs en plastique, les bouteilles et autres emballages alimentaires accrochés aux buissons ou abandonnés le long de la route. Car cette réserve naturelle protégée de 117 km2, la seule au monde qui abrite des animaux sauvages au sein d’une capitale, est menacée par la croissance de la ville, l’une des plus dynamiques d’Afrique.
« On trouve de plus en plus de déchets, portés par le vent depuis les habitations aux alentours ou jetés par les touristes »
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