Le soleil se lève sur une dizaine de tentes vertes dressées au sommet d’une colline offrant une vue panoramique sur la région de la Phundundu Wildlife Area (aire de vie sauvage), au Zimbabwe.
Les femmes rangers d’Akashinga (« les braves » en langue shona) prennent leur petit déjeuner. Damien Mander, un ancien soldat australien qui a fondé en 2017 cette unité anti-braconnage exclusivement féminine, les informe des descentes prévues.
Le voisinage des humains et des animaux entraîne parfois des conflits, comme celui que doit gérer aujourd’hui Vimbai Kumire. La ranger se fraie un chemin à travers une foule en colère. Dix hommes blessés s’avancent lentement. L’un a un pansement sur la joue ; un autre, le bras entouré de coton taché de sang. Les huit autres présentent des égratignures et des perforations. Ils s’agglutinent autour d’elle : selon eux, un léopard les a attaqués. Mais des responsables de la protection de la nature ont récupéré le cadavre de l’animal et accusé les hommes d’avoir commis des actes répréhensibles, exacerbant l’énervement de la foule. (…)
La suite de l’article sur le site de National Geographic : cliquez ici