L’île Lady Elliot est un paradis pour plongeurs, qu’ils soient touristes ou scientifiques. Avec son immense variété de coraux, ses poissons multicolores, ses tortues, elle est l’un des endroits les mieux préservés de la Grande Barrière de corail, qui s’étire sur plus de 2 000 km au large de l’Etat du Queensland, sur la côte est de l’Australie. Des raies mantas, ces géants des mers qui peuvent atteindre 5 mètres avec leurs immenses « ailes », résident dans ses eaux. Les requins de récif ne sont jamais très loin. Pendant l’hiver, les baleines se chargent du spectacle. La Grande Barrière, aussi étendue que l’Italie, est le plus grand ensemble corallien du monde.
On y compte 400 espèces de coraux, 1 500 espèces de poissons. Elle attire 2 millions de touristes chaque année et rapporte 6 milliards de dollars (4,1 milliards d’euros) à l’Australie. Pourtant, si elle fait parler d’elle, ce n’est plus seulement pour ses merveilles, mais aussi pour son déclin. Elle a perdu plus de la moitié de ses coraux en trente ans : en 1985, la couverture corallienne était en moyenne de 28 % ; elle était de 12 % en 2011. La Grande Barrière de corail est « sous pression », reconnaît le gouvernement australien. L’Unesco, qui l’a classée au Patrimoine mondial en 1981, menace de l’inclure dans sa liste du patrimoine en péril. (…)
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