Nouveau terrain de jeu des industriels du palmier à huile et de l’hévéa, l’Afriquedevient aussi la nouvelle frontière de la déforestation, alerte Greenpeace dans un rapport rendu public mardi 23 février. « On assiste actuellement à une véritable ruée sur les forêts africaines, explique l’organisation non gouvernementale (ONG) dans un document de 28 pages. Les investissements s’y multiplient, attirés par des conditions climatiques idéales et surtout par des réglementations peu contraignantes, non appliquées ou particulièrement favorables aux investissements étrangers. »
En transformant des dizaines de milliers d’hectares de forêts en plantations, ces investisseurs mettent à mal des massifs forestiers qui constituent d’immenses puits de carbone et des réserves de biodiversité uniques au monde, à commencer par les forêts tropicales du bassin du Congo, insistent les auteurs du rapport. Pour les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), 12 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, cause principale du réchauffement climatique, proviennent de la déforestation.
Suite de l’article de Simon Roger dans Le Monde : ici