Une immense plantation d’avocats bloquerait les voies de transhumance des éléphants du parc national d’Amboseli au pied du Kilimandjaro.
C’est la dernière affaire en date au Kenya, qui oppose les défenseurs de la vie sauvage aux investisseurs du monde agricole. En jeu, la quiétude d’un groupe de 2 000 éléphants du parc national d’Amboseli, au pied du versant kényan du Kilimandjaro. Selon les défenseurs de l’environnement, ils sont menacés par une plantation de 73 hectares d’avocatiers installée à proximité de la réserve. Une production industrielle qui bloquerait la transhumance des pachydermes à la recherche d’eau et de nourriture.
« Combien d’éléphants vaut un avocat ? », alertent les opposants pour mettre en évidence le sort de la faune affectée négativement à leurs yeux par le projet agricole. L’agriculture commerciale au Kenya est devenue « beaucoup plus dangereuse pour les animaux que le braconnage », dénonce Paula Kahumbu, une militante qui dirige l’ONG Wildlife Direct (…)
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