Avec la désignation de deux nouvelles zones protégées dans l’Ouest américain, le président parachève son bilan. Mais les républicains, décidés à abroger sa décision, fourbissent leurs armes.
Barack Obama met les bouchées doubles. Trois semaines avant de quitter la Maison Blanche, le président américain a offert une nouvelle victoire aux défenseurs de l’environnement. Mercredi 28 décembre, il a classé « monument national » deux nouvelles étendues sauvages de l’Ouest américain. La région de Bears Ears, dans l’Utah, et celle de Gold Butte, dans le Nevada, soit 647 000 hectares de terre, échapperont aux forages miniers, aux routes et au développement résidentiel.
Cette désignation répond au souci de protéger « certains des trésors culturels les plus importants de notre pays », a expliqué la Maison Blanche : fresques rupestres, anciennes habitations troglodytiques et terres considérées comme sacrées par les Amérindiens. La proclamation présidentielle crée par ailleurs une commission qui supervisera Bears Ears. Pour la première fois, les tribus indiennes (Hopi, Navajo, Ute et Zuni) seront associées à la gestion d’un parc fédéral….
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