Grâce aux observatoires dans les jardins de zone urbaine, les chercheurs du Muséum mesurent l’impact des produits phytosanitaires sur les hyménoptères.
Pour les particuliers qui utilisent des pesticides dans leur jardin, l’étude fraîchement publiée dans la revue Biological Conservation va peut-être les faire changer d’avis. Elle montre en effet l’impact à grande échelle de ces produits sur les bourdons et les papillons.
Une étude qui doit son existence aux sciences participatives. L’Observation des papillons de jour dans les jardins et des bourdons pollinisateurs par toute personne qui a un peu de temps à consacrer à un tel programme a été mise en place en 2006, dans le cadre du plan Vigie-Nature piloté par le Muséum national d’histoire naturelle. «Cela fonctionne de façon ininterrompue depuis», raconte Benoît Fontaine, chercheur au Muséum qui a mené les travaux avec Audrey Muratet de l’Observatoire départemental de la biodiversité urbaine de Seine-Saint-Denis.
L’objectif était de mesurer l’impact des produits phytosanitaires sur les insectes floricoles présents dans les seuls jardins des milieux urbains. «Ils représentent entre 15 % et 25 % de la surface urbanisée», souligne le chercheur qui s’appuie notamment sur des études menées en Angleterre à Sheffield (23 %) et en Nouvelle-Zélande à Dunedin (36 %).
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