La surface de glace en Arctique a perdu fin 2017 près d’un million de kilomètres carrés, par rapport à sa surface moyenne établie entre 1989 et 2010. Et l’ours polaire (Ursus maritimus), mammifère marin semi-aquatique et omnivore, est fait pour la banquise… L’ours blanc incarne aujourd’hui tous les défis environnementaux, notamment le réchauffement climatique. Il est le premier à souffrir de la fonte de son territoire de chasse.
Des biologistes passent chaque année la saison à Churchill, dans la province du Manitoba, au Canada, pour observer cette population d’ours, l’une des plus méridionales.
Le scientifique Geoff York a étudié cette espèce un peu partout en Arctique. Il collabore notamment avec l’association Polar Bear International : « La diminution de la banquise réduit la période de chasse de l’ours polaire. Au printemps, en particulier, s’il ne gagne pas assez de poids avant la fonte, il n’arrivera pas à survivre jusqu’à l’hiver… » (…)
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