Lorsque des dizaines d’ours polaires ont fait irruption sur l’archipel de Nouvelle-Zemble dans le nord de la Russie en février dernier, personne ne savait comment réagir. Les ours pénétraient dans les bâtiments publics et les habitations, les habitants avaient peur de mettre le pied dehors. Cependant, compte tenu du statut d’espèce en danger des ours polaires en Russie, le gouvernement fédéral avait refusé de délivrer des permis de tuer.
Qualifié d’invasion, cet événement a suscité le débat sur le niveau de préparation des agents nord-américains de gestion de la faune vis-à-vis d’un potentiel afflux d’ours polaires à mesure qu’ils perdent une partie essentielle de leur habitat avec le recul de la banquise et s’introduisent toujours plus loin sur les terres à la recherche de nourriture. De la même façon, les aires de répartition des ours noirs sont en expansion et le développement de l’industrie gazière ou pétrolière ne cesse de se rapprocher ou d’empiéter sur leur territoire. (…)
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