La secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire Emmanuelle Wargon a annoncé lundi 25 novembre sur franceinfo que « pour l’instant », seul « un renforcement très fort des contrôles » de la chasse à la glu est opéré actuellement. Elle a été interpellée dimanche par la Ligue de protection des oiseaux, qui publie des images d’oiseaux pris au piège par cette colle posée sur des branches.
La LPO doit nous alerter sur des « manquements »
Emmanuelle Wargon évoque « une énorme campagne » de 500 contrôles menée par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ces dernières semaines, qui a permis « des résultats et des contraventions ». Et elle a lancé un appel à la LPO qui, dit-elle, « nous alerte mais ne nous dit pas où elle constate des débordements, des manquements. On a besoin d’elle pour que nous puissions aller verbaliser. »
La chasse à la glu est autorisée dans cinq départements du Sud-Est et ne doit concerner que les merles et les grives.
Ça fait partie de traditions, de modes de vie, de gens qui ont toujours chassé comme ça.à franceinfo
« C’est une chasse assez traditionnelle »
, justifie la secrétaire d’État, qui est « assez limitée en nombre d’oiseaux et de chasseurs », a-t-elle assuré. Théoriquement, les chasseurs doivent « être à côté des pièges en permanence » et « libérer instantanément » tout oiseau qui se serait posé sur la branche recouverte de colle alors qu’il n’est pas concerné par ce type de chasse.