L’activité cynégétique fait en moyenne 150 victimes par an, dont une vingtaine de morts. Le gouvernement veut « renforcer la sécurité ».
Un vététiste britannique tué par le tir d’un fusil de chasse lors d’une battue au gros gibier, samedi 13 octobre, en Haute-Savoie. Un rabatteur mortellement touché alors qu’il se trouvait dans des broussailles, dimanche 21 octobre dans la Meuse. Un autre vététiste blessé à l’épaule durant une battue au sanglier, le même dimanche dans l’Ariège. Ce même jour encore, dans le Finistère, deux surfeurs frôlés par les plombs de chasseurs tirant le faisan.
Depuis l’ouverture de la saison de chasse, début septembre, le tableau s’allonge, et pas au détriment du seul gibier, relançant la question des risques associés à l’activité cynégétique pratiquée par 1,2 million de personnes.
« J’ai convié la Fédération nationale des chasseurs [FNC] lundi [29 octobre] à mon ministère pour une réunion de travail (…) et je demanderai aux chasseurs de prendre des engagements pour renforcer la sécurité », a annoncé, vendredi 26 octobre, le ministre de la transition écologique et solidaire, François de Rugy. Cela afin de « rassurer les Français ».
« Manquement aux règles élémentaires de sécurité »
Les statistiques publiées par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) montrent que, depuis vingt ans, le nombre d’accidents tend à diminuer, même si la moyenne annuelle (160 cas) reste élevée. Le bilan de la saison 2017-2018, soit 113 accidents, est le plus bas enregistré sur cette période…
suite de l’article de Pierre Le Tir dans le Monde du 27/10