Tourterelle des bois, courlis cendré… A peine opérationnel, le tout nouveau système de gestion des espèces chassables est déjà la cible des critiques, ravivant des tensions tenaces entre chasseurs et défenseurs des animaux.
Une situation « ubuesque »
En 2018, le gouvernement, accusé notamment par le ministre démissionnaire Nicolas Hulot de favoriser le lobby des chasseurs, avait présenté une réforme de la chasse divisant le prix du permis national par deux et mettant en place la « gestion adaptative », pour remplacer la liste figée d’espèces chassables. Ce dispositif, importé d’Amérique du Nord et réclamé par les chasseurs, consiste à définir le nombre d’individus pouvant être tués après expertise scientifique sur l’état de conservation de chaque espèce.
Même s’ils étaient « réticents au départ« , les défenseurs de l’environnement ont souscrit à l’idée « pour sortir du face à face entre les chasseurs et le monde de l’environnement, pour sortir de positions dogmatiques en basant des décisions sur des avis scientifiques« , commente Sandrine Bélier, de l’ONG Humanité et Biodiversité. (…)
La suite de l’article sur le site de Sciences et Avenir : cliquez ici