Le changement climatique modifie le comportement des oiseaux migrateurs, mais une application stricte des conventions internationales peut leur permettre de s’adapter sans mettre en danger les espèces avec qui elles entrent désormais en concurrence.
L’hiver arrive et, dans notre ciel, hirondelles, cigognes et autres oiseaux migrateurs se font de plus en plus rares. Rien de plus normal: ils partent comme chaque année vers le sud en quête d’une météo plus clémente. Mais cette valse annuelle qui dure depuis des siècles est désormais troublée par le changement climatique. Nombre de cigognes, par exemple, ne se fatiguent plus à traverser la Méditerranée et s’arrêtent souvent au Portugal. Et s’aventurent de plus en plus vers le nord pendant l’été. L’arrivée de ces nouveaux venus n’est pas sans conséquence sur l’équilibre de la biosphère locale. Ils doivent trouver de quoi se nourrir et peuvent prendre le pas sur d’autres populations. Vincent Bordenave/Le Figaro, 24 octobre
Voir aussi « Ces cigognes qui ne migrent plus »
photo : Le réchauffement climatique modifie la migration des oiseaux ce qui bouleverse les équilibres locaux. Elgollimoh