COP16 biodiversité : gardes forestiers, plongeurs en haute mer, touristes… Le jeu des six familles qui négocient en Colombie

Face à la crise mondiale de la biodiversité, la communauté internationale a entrepris d’accélérer le pas. Alors que les intérêts de chacun divergent et, parfois, se recoupent, voici de quoi se repérer autour de la table des négociations qui s’ouvrent lundi à Cali.

La COP16 sur la biodiversité n’est pas aussi célèbre que sa cousine, la COP climatique, qui se tiendra en Azerbaïdjan en novembre. Pourtant, le rendez-vous qui s’ouvre lundi 21 octobre, à Cali, en Colombie, doit faire avancer une cause importante pour les humains : la protection de la nature et des écosystèmes qui nous fournissent oxygène, alimentation, matières premières et médicaments.

Alors que 70% des écosystèmes sont dégradés selon l’Ipbes (un organe intergouvernemental en lien avec l’ONU), le sommet de Cali marque un important point d’étape, deux ans après le succès de la COP15 à Montréal. Il sera aussi l’occasion de remettre autour de la table des familles d’Etats aux intérêts et objectifs divers. 

Les gardes forestiers