Il a fallu cinq ans pour fabriquer cette reproduction à l’échelle 1:1 d’une baleine bleue. C’est une prouesse technologique. Elle a une armature en acier, recouverte de résine comme les coques de bateau. Elle est la réplique exacte de la plus grande baleine jamais vue par l’homme (33,60 mètres de long). C’était en 1912 : des marins britanniques avaient harponné ce qu’ils croyaient être une petite baleine. En fait, elle faisait 180 tonnes et était grande comme trois semi-remorques. A Paris, sa réplique sera installée sur le quai d’Orsay, vers le Champs-de-Mars (sur le Port du Gros Caillou).
La couleur, la peau, les nageoires et les moindres détails ont été parfaitement reproduits. À l’intérieur, elle va pouvoir accueillir 50 personnes à la fois pour visiter (du 30 novembre au 11 décembre) une exposition sur le climat. La question du climat peut paraître parfois ennuyeuse, austère. Là, ce sera très concret.
La baleine contribue à réguler le climat
On va découvrir, par exemple, que la baleine contribue à réguler le climat, car elle produit chaque jour des tonnes d’excréments qui deviennent la nourriture du phytoplancton. Or le phytoplancton, pour grandir, a besoin de CO2. Il le capte à le surface de l’océan. Ensuite quand il meurt, il coule tout au fond emportant avec lui le carbone.
Ces êtres minuscules sont donc des pièges à carbone et ils se nourrissent grâce aux baleines. D’où l’importance de protéger les baleines bleues, les plus gros animaux du monde. Sachant que 95% ont déjà disparu. Il n’en resterait que 2 ou 3.000 sur la planète.
Source : RTL