On se tartine de moins en moins le visage d’huile de foie de requin. Du moins à condition de choisir sa crème de beauté chez une marque de cosmétiques respectueuse de la vie animale.
Car de nombreux onguents pour la peau, sérums pour les cheveux, fonds de teint ou autres huiles de massage contiennent encore un lipide, le « squalane », utilisé comme émollient. Celui-ci est lui-même composé de squalène purifié, désodorisé et hydrogéné, une substance présente en grande quantité dans le foie de squale. On peut aussi l’extraire de l’olive, voire de la canne à sucre, elle est cependant nettement moins concentrée et moins pure dans les végétaux. Le secteur de la cosmétique en est le principal utilisateur (80 %), loin devant l’industrie pharmaceutique et vétérinaire.
Les cosmétiques asiatiques visés
L’association Bloom a passé 72 crèmes hydratantes au banc d’essai. Les conclusions de son étude, publiée jeudi 26 mars, sont encourageantes : les marques occidentales se sont majoritairement tournées vers le squalane d’origine végétale. Mais leurs homologues asiatiques ne semblent pas avoir suivi la même évolution. (…)
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