Le Réseau action climat fédère des associations aussi importantes que Alternatiba, France nature environnement, Greenpeace, la Ligue pour la protection des oiseaux, Oxfam France, le Secours catholique, ou encore WWF.
D’ordinaire, les organisations non gouvernementales (ONG) disposent d’une centaine d’accréditations pour participer au sommet du G7. Mais cette année, alors que la réunion des plus grandes puissances mondiales – Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni – doit s’ouvrir ce week-end à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), les ONG n’ont reçu que vingt-cinq précieux sésames. En réaction, le Réseau action climat (RAC) a annoncé, jeudi 22 août, que les 32 associations qu’il fédère boycotteront le sommet, dénonçant la décision de l’Elysée de « les garder à l’écart du sommet ».
« Un précédent dangereux »
« Non seulement, l’Elysée a maintenu à un niveau historiquement bas les accréditations pour la société civile mais les ONG n’auront accès ni au sommet, ni au centre de presse alors que c’est la pratique depuis plus de dix ans », a expliqué Lucile Dufour, responsable du RAC lors d’une conférence de presse à Paris.
« Cette décision crée un précédent dangereux que nous refusons d’accepter. (…) Elle est une atteinte à la liberté d’expression de la société civile que nous refusons pour ce sommet et pour les suivants. »
Le réseau fédère des associations aussi importantes que Alternatiba, France nature environnement, Greenpeace, la Ligue pour la protection des oiseaux, Oxfam France, le Secours catholique, ou encore le World Wildlife Fund (WWF)… A divers niveaux, toutes sont impliquées dans la préparation du sommet depuis un an.
Le Monde 23 août
photo : Préparations des salles qui accueilleront le sommet du G7, du 24 au 26 août à Biarritz, dans les Pyrénées-Atlantiques. Markus Schreiber / AP