À quelques mois de l’estive des vacanciers, l’Office de tourisme des Hautes-Terres de Provence a convié tous ceux qui les accueillent. Karine Tarasconi a transmis les conseils avisés de la direction départementale des Territoires (DTT) en cas de rencontre des estivants avec des chiens de protection.
Les éleveurs d’ovin et caprin, désormais confrontés à la présence du loup, ont beaucoup investi dans des clôtures et les chiens (patous, berger d’Anatolie, khangal, matin espagnol, maremmano…), pour protéger leurs troupeaux. Les « usagers » de la montagne doivent apprendre à vivre en bonne entente avec ces agriculteurs qui investissent du temps et de l’argent pour assurer leur travail.
L’achat des chiens, leur dressage, et la mise au point du travail à effectuer dans des zones difficiles requiert le plus grand respect, comme pour n’importe quel travailleur engagé dans son ouvrage.
Quelques règles à respecter : l’approche doit être calme ; les objets menaçants (bâtons de marche, casquette, ponchos, voile de parapentiste, VTT) doivent être masqués ; ne pas regarder le chien dans les yeux ; lui parler d’une voix apaisante ; rester indifférent et tenter de contrôler autant que possible son effroi; bailler l’apaise! : tendre les paumes de ses mains pour créer la confiance et ne surtout pas rentrer dans l’intimité du chien. Si vous avez quelques croquettes dans la poche laissez les tomber. Si le chien grogne, tourne en vous encerclant, montre ou claque des dents, faites signe au berger afin qu’il vienne vous aider. Et surtout ne pas faire mal au chien et ne pas pulvériser bombes au poivre ou autres poisons. Ne pas emmener son chien (minuscule ou géant) en montagne car la plupart des incidents ont eu lieu en présence de chiens de compagnie.
Le berger est tout à son ouvrage, respectez-le et ne vous approchez de sa cabane, sauf s’il vous invite (comme chez vous !).
A.N.
PHOTO ÉRIC CAMOIN / Val de Durance, jeudi 7 mars