Mon vrai beau sapin
Chaque année, 6,5 millions de sapins de Noël sont vendus en France, dont 1 million d’arbres artificiels. Si ces derniers sont réutilisables, leur empreinte écologique est désastreuse : 48,3 kg de CO2 contre 3,1 kg pour un arbre naturel. A ce rythme, il faudrait le conserver plus de quinze ans pour amortir son bilan carbone… Or, les Français en changent en moyenne tous les six ans, selon l’Ademe. Les sapins naturels, eux, ne sont plus arrachés dans les forêts mais cultivés spécifiquement pour Noël et proviennent à 80 % de forêts françaises (Morvan et Jura). Pour une production plus responsable, fiez-vous aux labels ou certifications « Plante Bleue », MPS ou AB. Naturel ou artificiel, évitez les sapins colorés, dorés, couverts de neige artificielle, qui émettent des polluants dans votre logement et ne pourront pas être broyés ou compostés. Les fêtes passées, ne les jetez pas dans la rue mais ramenez-les dans les points de collecte municipaux ou les déchetteries.
De la déco mais pas nouvelle
Faites l’inventaire de ce que vous avez, rien ne sert de se suréquiper sous prétexte que vous avez la flemme de chercher où vous avez rangé le carton « déco de Noël ». Une guirlande un peu déplumée, un Père Noël de guingois sur son traîneau, on répare ce qui est cassé au lieu de remplacer. Si vous tenez vraiment à renouveler votre décor, privilégiez des ornements en matières naturelles (boules en verre ou sujets en bois). Si vous tenez aux guirlandes électriques, privilégiez celles munies d’ampoules LED basse consommation. On trouve aussi des modèles solaires, capables d’éclairer jusqu’à six heures en extérieur.
Des agapes sans gaspi
Pour éviter le gaspillage de nourriture, se munir de quelques boîtes alimentaires en carton afin que les convives puissent repartir avec les inévitables restes. Les serviettes et nappes en tissu, la vraie vaisselle, valent mieux que le jetable.
Des cadeaux sans gâchis
Les Français en font 8 ou 9 en moyenne, chaque Noël. Pour éviter le gâchis des ressources nécessaires à leur fabrication et à leur transport, il convient de les choisir avec soin et d’en limiter le nombre. Pourquoi ne pas organiser un tirage au sort afin que chacun prévoie et reçoive un cadeau unique ? Le plastique est à bannir, privilégiez les jouets en bois (label FSC), de même que les productions artisanales locales. Et surtout les articles d’occasion, qu’il n’est plus honteux mais écoresponsable d’offrir (sur les sites Vinted, Recyclivre, Recyclerie sportive, Envie, Emmaüs, Leboncoin…). Même le high-tech se trouve aisément en version « reconditionnée » (sur les sites Back Market, Smaaart, Fnac-Darty, etc.). Côté jouets, des associations d’insertion comme Rejoué (Paris 14e et Ivry-sur-Seine) ou R’2 Jeux (Bordeaux) en récoltent, rénovent et revendent. Le papier cadeau n’est pas recyclable. Pensez aux journaux, papier kraft, vieilles cartes routières, entourés de raphia naturel, aux contenants en bois ou carton, aux petits sacs en tissus. Ou, plus poétique, découvrez l’art japonais de l’emballage tissu (le furoshiki) ou le papier ensemencé qui, planté, donnera des fleurs.
Déplacements et habillement
Privilégiez le train à la voiture et à l’avion, résistez à la tentation d’aller au soleil à l’autre bout du globe et d’acheter des tenues de fête fabriquées en Asie du Sud-Est.
Le Monde 30/11/2019
peu déplumée, un Père Noël de guingois sur son traîneau, on répare ce qui est cassé au lieu de remplacer. Si vous tenez vraiment à renouveler votre décor, privilégiez des ornements en matières naturelles (boules en verre ou sujets en bois). Si vous tenez aux guirlandes électriques, privilégiez celles munies d’ampoules LED basse consommation. On trouve aussi des modèles solaires, capables d’éclairer jusqu’à six heures en extérieur.
Des agapes sans gaspi
Pour éviter le gaspillage de nourriture, se munir de quelques boîtes alimentaires en carton afin que les convives puissent repartir avec les inévitables restes. Les serviettes et nappes en tissu, la vraie vaisselle, valent mieux que le jetable.
Des cadeaux sans gâchis
Les Français en font 8 ou 9 en moyenne, chaque Noël. Pour éviter le gâchis des ressources nécessaires à leur fabrication et à leur transport, il convient de les choisir avec soin et d’en limiter le nombre. Pourquoi ne pas organiser un tirage au sort afin que chacun prévoie et reçoive un cadeau unique ? Le plastique est à bannir, privilégiez les jouets en bois (label FSC), de même que les productions artisanales locales. Et surtout les articles d’occasion, qu’il n’est plus honteux mais écoresponsable d’offrir (sur les sites Vinted, Recyclivre, Recyclerie sportive, Envie, Emmaüs, Leboncoin…). Même le high-tech se trouve aisément en version
« reconditionnée » (sur les sites Back Market, Smaaart, Fnac-Darty, etc.). Côté jouets, des associations d’insertion comme Rejoué (Paris 14e et Ivry-sur-Seine) ou R’2 Jeux (Bordeaux) en récoltent, rénovent et revendent. Le papier cadeau n’est pas recyclable. Pensez aux journaux, papier kraft, vieilles cartes routières, entourés de raphia naturel, aux contenants en bois ou carton, aux petits sacs en tissus. Ou, plus poétique, découvrez l’art japonais de l’emballage tissu (le furoshiki) ou le papier ensemencé qui, planté, donnera des fleurs.
Déplacements et habillement
Privilégiez le train à la voiture et à l’avion, résistez à la tentation d’aller au soleil à l’autre bout du globe et d’acheter des tenues de fête fabriquées en Asie du Sud-Est.