Le pangolin est aujourd’hui l’animal le plus braconné au monde. Une équipe de défenseurs de l’environnement dirigée par l’université de Cambridge a pour la première fois quantifié le nombre d’animaux tués depuis 11 ans, et les résultats sont affolants.
Pour beaucoup d’entre nous, le pangolin reste associé à la pandémie de Covid-19. Accusé d’être le responsable du passage du coronavirus aux humains, ce petit animal étrange a été pointé du doigt.
Cette responsabilité a depuis été réfutée par les chercheurs mais le pangolin, lui, est toujours la cible des braconniers qui le tuent pour ses écailles. Celles-ci sont notamment composées de kératine, comme nos cheveux et nos ongles, une substance dont les supposées vertus curatrices et aphrodisiaques sont très recherchées en médecine traditionnelle chinoise. Les braconniers sont particulièrement actifs au Nigéria, au point que le pays soit aujourd’hui considéré comme la plaque tournante du trafic d’écailles pour l’exportation criminelle de produits dérivés du pangolin vers l’Asie de l’Est. (…)
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