En Afrique, le retour des chiens sauvages

Au crépuscule, entre chien et loup, sonne l’heure de la chasse chez les lycaons. Sur les hauts plateaux kényans de Laikipia, à plus de 250 kilomètres au nord de Nairobi, un dik-dik, antilope naine, a le malheur de sortir la tête de son buisson. En un éclair, le chétif animal est foudroyé par une meute de canidés.

« Ils en tuent sept ou huit par jour », soutient Steve Carey, géant zimbabwéen et guide au Laikipia Wilderness Camp, institution touristique spécialisée dans l’observation des lycaons.

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Ce qui peut apparaître comme une banale scène de chasse est en réalité d’une grande rareté. Car le lycaon, ou chien sauvage d’Afrique, est un prédateur menacé, extrêmement difficile à observer : des 300 000 à 500 000 qui peuplaient l’ensemble du continent au début du siècle, il n’en resterait en effet qu’un peu moins de 7 000, réfugiés pour l’essentiel dans quelques poches d’Afrique australe et orientale…

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Photo

: Une meute de lycaons au Kenya en 2014. PHIL LADMORE /LAIKIPIA WILDERNESS CAMP