Loups, chevaux, lièvres, loutres, aigles…Trente ans après la pire catastrophe nucléaire, la zone hautement contaminée autour de la centrale de Tchernobyl, à cheval sur l’Ukraine et la Biélorussie (Belarus), s’est transformée en une réserve unique où prospèrent des animaux sauvages.
«Quand les gens sont partis, la nature est revenue», résume Denis Vichnevski, ingénieur en chef de la «zone d’exclusion», qui se situe dans un rayon de 30 km autour du site accidenté.
Dans un rayon de 10 km autour de la centrale fermée en 2000, le niveau de radiation atteint pourtant toujours 1.700 nanosieverts par heure, un chiffre 10 à 35 fois supérieur à la norme. «La radiation est partout ici», rappelle M. Vichnevski pour qui la présence humaine est toutefois beaucoup plus nocive aux animaux sauvages que les effets de la radiation. Les animaux ont beau avoir une espérance de vie plus courte et un taux de reproduction moins élevé à cause des effets de la radiation, leur nombre et leur variété ont augmenté à un rythme inédit…
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