En immersion avec des chercheurs chargés de recenser les petites bêtes de la forêt amazonienne

Photo Philippe Guerlet

Une équipe de chercheurs français est partie recenser oiseaux, serpents et amphibiens dans une des zones les moins explorées de la forêt amazonienne. Nos reporters les ont suivis en Equateur dans cette aventure en autonomie totale.

Rendez-vous a été donné à Quito, la capitale équatorienne. Je suis aussitôt frappé par leur allure : chaussures montantes, pantalons techniques, balises GPS, sacs à dos de 20 kilos minimum… D’authentiques explorateurs. Ne manquent que les machettes, qui n’auraient pas passé la douane. Elles nous seront très utiles par la suite, quand nous nous enfoncerons dans les profondeurs du parc national de Yasuní, un territoire de 10 220 kilomètres carrés qui constitue l’un des biotopes les plus riches de la planète… et l’un des moins explorés. C’est là, au coeur de la forêt amazonienne, que je m’apprête à suivre les scientifiques de l’expédition Les Écailles de la forêt.

En autonomie totale dans la jungle pendant 1 mois

Leur mission : s’immerger dans la jungle pendant un mois, en autonomie totale, pour y chercher, identifier, photographier et décrire la faune entrant dans leurs champs d’études, reptiles, batraciens, oiseaux… Et peut-être, si la chance nous sourit, y découvrir des espèces jusqu’alors non répertoriées. Les informations récoltées seront transmises, entre autres, à l’Union internationale pour la conservation de la nature afin de mieux protéger l’équilibre fragile du parc, soumis à la pression de l’exploitation pétrolière et forestière. Parmi les membres de l’équipe, un ornithologue à l’oreille hypersensible et trois herpétologues (spécialistes des serpents et des amphibiens) que rien n’effraie.

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