Si la période d’extinction de masse du vivant que nous connaissons est bien documentée pour les vertébrés, de nombreuses espèces invertébrées échappent aux évaluations.
Ces trente dernières années, des scientifiques de plus en plus nombreux tentent d’alerter sur la période d’extinction de masse du vivant que nous traversons.
Principalement causé par les activités humaines, ce phénomène a été qualifié de « sixième crise d’extinction », en référence aux cinq grandes crises qui ont émaillé l’histoire de la vie sur Terre. La cinquième, la plus célèbre, avait conduit à l’extinction des dinosaures, bien avant l’apparition de l’homme.
Officiellement pourtant, seules 859 espèces sont aujourd’hui recensées comme éteintes si l’on s’en réfère à la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ce qui représente moins de 0,05 % des deux millions d’espèces répertoriées. Ce chiffre pourrait jeter un doute sur la réalité de la crise : si la situation est si grave, où sont les espèces éteintes ? (…)
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