Des chercheurs ont analysé les recherches faites sur Wikipédia concernant des espèces animales et végétales. Résultat : elles suivent le rythme de la nature, notamment celui des migrations.
L’encyclopédie Wikipédia permettra-t-elle un jour de contribuer passivement à la protection de la biodiversité ? L’idée ne paraît pas saugrenue à une équipe internationale de chercheurs provenant des universités d’Oxford, de Birmingham (Royaume-Uni) et de Ben Gourion du Néguev (Israël).
Dans une étude parue le 5 mars 2019 dans la revue spécialisée Plos Biology, ces scientifiques expliquent s’être intéressés à cette immense masse de données qu’est Wikipédia. Plus précisément, ils ont ciblé le nombre de pages « vues » afin d’évaluer l’intérêt des gens pour des espèces de plantes et d’animaux et pour ainsi noter une éventuelle tendance saisonnière dans les requêtes. Ils ont exploité une base de données de 2,33 milliards de pages durant 3 ans. En tout, ce sont 31.715 espèces présentées dans les encyclopédies écrites dans 245 langues différentes qui ont été analysées. (…)
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