L’arrivée de l’Ocean Warrior à Henderson, en Australie occidentale, clôt la campagne annuelle contre la chasse à la baleine menée par des braconniers japonais dans l’océan Austral.
Nos vaisseaux ont passé 93 (pour l’Ocean Warrior) et 83 jours (pour le Steve Irwin) en mer. Ils ont passé toute cette période à la recherche de l’abattoir flottant qu’est le Nisshin Maru ; hélas, nous annonçons à regret que nous n’avons pas réussi à suivre à la trace l’usine flottante japonaise.
Nous ne connaîtrons pas l’étendue de notre succès avant que la flotte baleinière japonaise rentre au port et annonce le nombre des baleines tuées ; ce que nous savons, c’est que, tout le temps que nous avons passé dans les eaux préservées de l’océan Austral, nous l’avons forcée à se déplacer constamment, lui faisant perdre des millions de dollars.
Si l’on constate combien de temps a duré la présence dans l’Antarctique de la flotte baleinière, il apparaît clairement que la nôtre a grandement limité l’efficacité de ses opérations de braconnage. Son quota, très réduit, de 333 baleines seulement (grâce aux précédentes années de campagne de Sea Shepherd) aurait pu être atteint sans peine en seules quelques semaines de chasse ininterrompue. Mais il a fallu cette fois plus de trois mois aux baleiniers – et l’on peut encore mettre en doute le fait que cet objectif ait été atteint. (…)
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