Dans son rapport annuel sur l’état du climat mondial, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies met ce vendredi en évidence les changements survenus à l’échelle planétaire sur terre, dans les océans et dans l’atmosphère.
« La partie est déjà perdue pour les glaciers », déplore l’ONU ce vendredi. Les glaciers ont fondu à une vitesse spectaculaire l’an dernier, un phénomène qui semble pour l’instant impossible à arrêter, alerte l’organisation alors que plusieurs indicateurs du changement climatique affichent des records.
Dans son rapport annuel sur l’état du climat mondial, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies met en évidence les changements survenus à l’échelle planétaire sur terre, dans les océans et dans l’atmosphère, causés par les niveaux record de gaz à effet de serre qui piègent la chaleur.
De tristes records en Antarctique
Concernant les glaciers, « la concentration de CO2 est déjà très élevée et l’élévation du niveau de la mer risque de se poursuivre pendant les milliers d’années à venir », a déclaré le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas. La fonte ne peut être stoppée « à moins de créer un moyen d’éliminer le CO2 de l’atmosphère », a-t-il dit.
Selon l’OMM, « la glace de mer de l’Antarctique a atteint son niveau le plus bas jamais enregistré et la fonte de certains glaciers européens a littéralement dépassé les records ». Les glaciers de référence pour lesquels les chercheurs disposent d’observations à long terme ont connu une variation d’épaisseur moyenne supérieure à -1,3 m entre octobre 2021 et octobre 2022, une perte beaucoup plus importante que la moyenne des dix dernières années….
L’article complet sur Le Parisien du 22 avril
Photo : La perte d’épaisseur cumulée des glaciers depuis 1970 s’élève à près de 30 m. REUTERS/Lisi Niesner