Avec leurs plages de sable blanc et leurs eaux turquoises, les îles équatoriennes de l’archipel Galápagos attirent les touristes du monde entier. Leur impact environnemental, menaçant les milliers d’espèces qui y vivent, interpelle au plus haut point les autorités équatoriennes.
Maximum supportable
Parmi les 9 000 espèces présentes sur l’archipel, plusieurs sont « vulnérables« , comme les tortues géantes ou les iguanes terrestres. Avec 245 000 visiteurs par an, l’archipel équatorien aurait atteint le maximum supportable, qu’il faudrait plafonner.
Walter Bustos, directeur du Parc national des Galápagos, disait d’un ton alarmant : « Nous voulons, ou plutôt nous avons l’obligation de gérer le tourisme des Galápagos à partir de l’offre, c’est à dire de la capacité touristique acceptable pour les sites de visite.«
Si plusieurs mesures existent déjà pour limiter l’impact du tourisme de masse (droits d’entrée, concentration des habitations, statut de Parc national, énergies renouvelables), les autorités du parc veulent aller plus loin dans l’éco-tourisme.
« Nous aimerions développer davantage un type de tourisme beaucoup plus lent, axé sur l’expérience, l’apprentissage, l’éducation et la conscience environnementale, plus proche des merveilles que peuvent offrir les Galápagos », explique le directeur du parc.
Texte France info
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