Depuis douze ans, le photographe italien Ugo Mellone sillonne le grand désert du Sud marocain pour repérer les animaux, souvent invisibles, qui y survivent dans des conditions extrêmes. Et il alerte : victimes du braconnage, de magnifiques spécimens de la faune saharienne risquent de disparaître.
Avancer ? Faire demi-tour ? Impossible !… La tempête de sable qui faisait rage rendait ces deux manoeuvres aussi périlleuses l’une que l’autre. Le photographe Ugo Mellone et son assistant n’avaient plus qu’une solution : attendre. Rester stoïques tandis que les rafales giflaient leur 4×4, que le ciel et la terre de l’autre côté du pare-brise se fondaient en un décor uniformément ocre et que se dressait face à eux un infranchissable mur de poussière. Tout juste apercevaient-ils les silhouettes fantomatiques de quelques arbustes tourmentés par le vent. «Cette tempête était très impressionnante, raconte Ugo Mellone. Mais elle m’a porté chance.» (…)
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