Depuis un mois et la découverte de premiers cas de peste porcine africaine dans le sud de la Belgique, quatre départements du nord-est de la France sont sous forte surveillance en guise de prévention.
« Faut-il s’inquiéter de l’épidémie de peste porcine africaine en Europe de l’Est ? » Face à la présence du virus en Pologne, 20 Minutes relayait en mars les inquiétudes des éleveurs porcins du nord-est de la France (mais pas seulement). Six mois plus tard, la maladie transmissible d’un suidé à l’autre (porcs, sangliers…) mais pas contagieuse pour l’homme a touché la Belgique.
Les premiers cas sont apparus en Wallonie mi-septembre. Depuis, 126 cadavres de sangliers ont été découverts sur 63.000 hectares. Mais seuls 70 étaient porteurs du virus, tous au cœur de cette zone, qui ne s’est donc pas élargie. De vastes mesures ont toutefois été prises par la Belgique. Certes pas touchée, la France l’a imitée au niveau de ses frontières à proximité, dans l’Est.
Des élevages de porcs surveillés dans trois départements
Par précaution, les quatre départements français les plus proches sont surveillés. Entre la possibilité d’une contamination alimentaire (la peste porcine africaine peut se propager par la viande transportée) ou l’importation illégale de sangliers, l’origine de l’infection en Belgique n’est pas connue. Mais l’épidémie a déjà eu de lourdes conséquences que la France espère éviter…
Voir détails dans 20 Minutes : ici
photo : Dans le sud de la Belgique, 70 sangliers morts de la peste porcine africaine ont été découverts depuis mi-septembre, obligeant la France à prendre des mesures préventives. Illustration — Domeckopol/Pixabay/Creative Commons.