Les plus importants acteurs du web viennent de former la première coalition internationale pour lutter contre le trafic en ligne.
Internet, le nouveau paradis des trafiquants
Par le relatif anonymat qu’ils offrent, les réseaux sociaux et les plateformes de e-commerce sont vite devenus au fil des années un lieu privilégié du trafic international d’animaux. Des sculptures en ivoire aux cornes de rhinocéros en passant par les écailles de pangolin et même les animaux vivants, il est possible de se procurer de nombreux produits illégaux sur la toile, avec une relative facilité. Rien qu’aux Philippines, entre juin et août 2016, 5000 reptiles ont été mis en vente sur Facebook sur près de quatre-vingt-dix pages différentes, selon l’ONG TRAFFIC.
Une coalition pour mettre un terme au trafic
Les principaux sites victimes de cette utilisation abusive ont décidés de s’allier. Facebook, Instagram, Pinterest, Microsoft, Google : tous se sont alliés autour de cette cause. Le but : entamer une série de mesures visant à réduire de 80% le trafic illégal sur leur réseau d’ici 2020. Pour ce faire, ces sites se sont entourés des ONG WWF, TRAFFIC et IFAW pour collaborer avec des experts du trafic international. Cette coalition, aussi puissante soit-elle, s’attaque à une industrie massive : le trafic d’animaux rapporterait environ 20 milliards de dollars chaque année. (…)