« Le monde entier travaille à la restauration des coraux. En Guadeloupe c’est interdit« , indiquait l’encart publicitaire, volontairement provocateur, publié fin juin 2018 par Igrec Mer, association de protection de l’environnement marin. Elle dénonce un arrêté ministériel qui interdit toute manipulation de coraux, même pour leur protection.
Celui-ci, publié le 25 avril 2017, sous la direction de Ségolène Royal, vise la protection de plusieurs espèces de coraux des Antilles, notamment ceux de la famille des acroporas, plus connus sous le nom de cornes de cerfs ou d’élan.
Si les scientifiques ne s’émeuvent pas d’un texte contraignant quant à la protection des coraux en voie d’extinction, ils déplorent que la loi leur interdise de faire expérimentations et opérations de sauvegarde sur les récifs, sauf dérogations longues à obtenir. « L’arrêté n’a pas tenu compte des projets en cours« , explique Mariane Aimar, de l’association. (…)
La suite de l’article sur le site de Sciences et Avenir : cliquez ici