Tortues, éléphants, pangolins… Plus de 2050 espèces sont touchées par le trafic illégal d’animaux sauvages. Ce marché est de plus en plus mondialisé puisqu’il concerne 153 pays dont sont originaires ces espèces. Selon le Hong Kong Wildlife Trade Working Group, un collectif d’ONG, Hong Kong aurait une place éminente dans ce trafic. « Hong Kong est comme une porte d’entrée vers le sud de la Chine et vers d’autres régions de l’Asie du Sud-Est« , rapporte Gary Ades, responsable à la Ferme Kadoorie.
Durcir la législation
Pour ces ONG, la cause de ces importations illégales réside dans la législation. Hong Kong ne considère pas le trafic d’espèces sauvages comme un crime grave. Leur objectif est que la région durcisse les peines contre les trafiquants et que ce crime soit considéré comme tel.
Cela « permettrait à nos enquêteurs et nos procureurs d’exercer des pouvoirs qui n’étaient pas à leur portée« , soulève Amanda Whitfort, professeure à l’Université de Hong Kong. En effet, si Hong Kong prenait le problème à bras le corps, les contrebandiers pourraient être punis, leurs marchandises confisquées et ce business frauduleux serait gelé.
Durant la dernière décennie, le marché lié au trafic illégal a augmenté de 1600 %.
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