Jeudi 6 novembre se tient à Paris une rencontre entre les experts français impliqués dans le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et ceux récemment sélectionnés pour contribuer à la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES, le « GIEC de la biodiversité »).
Le caractère un peu obscur d’une telle information ne doit pas occulter des enjeux importants.
Alors que la France se prépare activement à accueillir fin 2015 une conférence internationale cruciale sur le changement climatique, notre planète entre, dans une indifférence quasi générale, dans une phase d’extinction de masse de la biodiversité.
S’il s’agit de la sixième extinction de ce genre depuis que la vie s’est diversifiée sur Terre il y a 600 millions d’années, celle-ci se distingue en ce qu’elle est la première à être causée par une seule espèce, Homo sapiens, et à se produire à une telle vitesse. Destruction des habitats, surexploitation des ressources naturelles, pollution, espèces exotiques envahissantes et changement climatique sont quelques-uns des fléaux qui conduisent à une dégradation de plus en plus systématique des écosystèmes à l’échelle planétaire, condamnant probablement à l’extinction une espèce toutes les vingt minutes.
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