Si certaines populations d’éléphants d’Afrique se portent bien, d’autres sont menacées de disparition. L’une des causes principales reste le braconnage : les défenses en ivoire de ces animaux – dont la journée mondiale est célébrée le 12 août – sont vendues en Asie où on leur prête différentes vertus.
Malgré le ralentissement du braconnage ces dernières années, l’éléphant d’Afrique est toujours menacé de disparition si des mesures supplémentaires ne sont pas prises notamment pour éliminer la demande d’ivoire, selon une étude publiée le 28 mai 2019.
Un braconnage trop élevé sur certaines populations pour être viable
La population de ces pachydermes était estimée à plusieurs millions au début du 20e siècle. Mais la dernière évaluation majeure de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN) en 2016 donnait un chiffre d’au moins 415.000, soulignant une baisse de 111.000 en dix ans liée au braconnage pour l’ivoire. L’étude publiée dans Nature Communications note que ce braconnage a diminué ces dernières années, passant d’un pic de 10% de mortalité en 2011 à environ 4% en 2017. Malgré tout, au rythme actuel, les éléphants d’Afrique, classés « vulnérables » sur la liste rouge de l’UICN « sont en danger de disparition quasi totale sur le continent« , insiste un communiqué de l’université de York qui participait à l’étude, citant le chiffre de 10 à 15.000 animaux tués chaque année pour leurs défenses. « Je pense que c’est l’avenir qui nous attend si nous ne faisons pas quelque chose très vite : quelques rares éléphants survivant dans quelques réserves isolées et lourdement gardées« , explique à l’AFP l’auteur principal Colin Beale, de l’université britannique, notant qu’un braconnage de 4% « est trop élevé pour être viable« ….
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