Dans le centre du pays, jusqu’à 75 de ces prédateurs pourront être tués d’ici à la mi-février. Pas assez pour les chasseurs et les agriculteurs, qui s’inquiètent de leur nombre croissant. Beaucoup trop pour les défenseurs de la nature, dont certains tentent de faire obstruction sur le terrain.
Depuis le 2 janvier, la chasse au loup est ouverte dans le royaume scandinave. Elle est “la plus importante des temps modernes”, souligne le site de la télévision publique Sverigestelevision (SVT). Cette année, la permission est donnée aux chasseurs d’en abattre jusqu’à 75, soit un record depuis l’introduction de la chasse sous licence en 2010. Pour comparaison, en douze ans “203 de ces animaux ont été tués”, dont 28 l’an dernier et 27 l’année précédente, note SVT.
Chaque année, ce sont les comtés où la chasse est autorisée qui décident individuellement du nombre de bêtes à abattre. La traque des loups n’est autorisée que dans 5 des 21 comtés du pays, ceux où ces animaux sont les plus présents. Le territoire en question couvre une partie du centre de la Suède, qui va de la frontière avec la Norvège, à l’ouest, à un tronçon de la mer Baltique au nord de Stockholm, à l’est. La fin de la chasse sous licence a été fixée au 15 février.
Mardi 3 janvier à la mi-journée, déjà 13 loups avaient été tués, d’après le décompte des chasseurs publiés dans le journal de leur fédération, Svensk Jakt. Les tireurs sont censés informer les autorités locales après chaque bête tuée. Ils ne gardent que la fourrure, le reste servant à des analyses scientifiques.
Source Courrier International