Dans une nouvelle étude parue le 6 décembre dans la revue Science, des scientifiques mettent en évidence les effets néfastes de la fragmentation des espaces naturels sur la conservation des espèces.
Grignotées par les activités humaines, les forêts se retrouvent morcelées, au grand dam de la faune sauvage. C’est l’une des conclusions d’une nouvelle étude parue le 6 décembre dans la revue Science, qui repose sur l’analyse des données de conservation de 4489 espèces.
Non seulement les animaux ont du mal à trouver de la nourriture, mais en plus ils ne sont pas forcément adaptés à l’éparpillement par petits bouts façon puzzle des espaces naturels. « Certaines espèces se sont ainsi éloignées des lisières des forêts, comme l’ours malais de Bornéo ou le pic velu d’Amérique du Nord », note le New York Times. (…)
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