C’est entre 200 et 300 bouquetins qui doivent être abattus dans le massif du Bargy malgré la colère des associations de protection des animaux.
Le tribunal administratif de Grenoble a refusé de suspendre l’arrêté préfectoral autorisant l’abattage des bouquetins du Bargy comme le demandaient des associations de défense de l’environnement. Le juge des référés a estimé qu' »aucun des moyens » invoqués par les associations n’était « propre à créer un doute sérieux quant à la légalité de la décision », dans une ordonnance rendue mercredi 21 octobre 2015.
Plusieurs associations de défense de l’environnement (Frapna, LPO, One Voice et ASPAS) avaient saisi le tribunal d’un recours en référé, demandant la suspension de l’arrêté du 16 septembre du préfet de la Haute-Savoie. Cet arrêté autorise l’abattage de 200 à 300 bouquetins, c’est-à-dire la totalité des animaux du massif, à l’exception d’un noyau sain de 75 individus, préalablement identifiés. Environ 70 animaux ont déjà été abattus dans le cadre de cet arrêté, les 8 et 9 octobre.
« Légal ne veut pas dire opportun. Les tirs ne doivent pas reprendre », a réagi la Fondation Nicolas Hulot dans un communiqué publié mercredi. « Nicolas Hulot demande à Ségolène Royal qu’elle prenne d’urgence une initiative de médiation pour remettre tout le monde autour de la table, retrouver le sens du dialogue et élaborer des solutions de compromis acceptables pour tous », ajoute le communiqué.
Source : Sciences et Avenir