Ne vous fiez pas à son apparence, l’anémone de mer Nematostella vectensis est en réalité bien plus complexe qu’elle n’y paraît.
A tel point que son étude nous renseigne sur notre propre biologie. C’est ce qu’ont découvert les chercheurs de l’Institut Pasteur, en collaboration avec le CNRS, en auscultant le corps de l’animal, cellule par cellule.
« Le développement d’approches génomiques à l’échelle de la cellule unique permet de répertorier avec une grande précision les différents types cellulaires, mais également d’identifier les gènes responsables du fonctionnement de chacune de ces cellules », explique Heather Marlow, spécialiste en biologie du développement à l’Institut Pasteur et principale auteure de l’étude.
En effet, les scientifiques se sont servis d’une technique innovante afin d’isoler chaque cellule du cnidaire et d’analyser son ARN (acide ribonucléique, molécule chimiquement très proche de l’ADN). Cette méthode permet notamment d’identifier les gènes en activité. (…)
La suite de l’article sur le site de Sciences et Avenir : cliquez ici